Message de soutien de Christelle François
Nous sommes en campagne…Rasante, verte, fraîche !
Et donc certains parlent. D’autres cueillent des coquelicots.
Et donc certains agissent et défrichent les jardins.
Et parfois certains font ce qu’ils disent. Et parfois ce qu’ils disent et font me convient.
Avec Yacine, c’est compliqué, car ce qu’il dit et fait me convient effectivement et il est candidat pour le Parti Socialiste.
Je n’ai pas voté socialiste au premier tour des présidentielles.
J’ai voté Front de Gauche et le referais sans regret. Je cultive l’œillet plutôt que la rose.
Avec Yacine, je dois donc résoudre en moi une contradiction : défendre mon choix nationale et me rendre compte que sur le plan local c’est lui, ses usages, sa culture et pratique associative, militante, professionnelle, son souci de toutes les personnes et des quartiers, son goût du terrain, son empathie qui incarnent mes inclinaisons.
Il porte localement ce à quoi j’aspire et ce que j’imagine être nécessaire en politique : construire avec les autres, ne pas briguer des postes pour le pouvoir seulement, porter un collectif et partager. Wahououou ! Quel défi.
C’est en lui que mieux qu’en d’autres je pourrais m’identifier, car la même génération, la même façon de mordiller les lignes blanches, de bousculer les certitudes et les bastions.
Que faire ? C’est très bête ce genre de situation. Je bêche un peu les mottes de terre…Je ne mets pas la tête dedans.
Evidemment, un peu ironiquement, je me dis : que fait-il dans cette famille politique ?
Mais il y est ! Sincère et décomplexé, soucieux et libre je pense de défendre ses valeurs et propositions, sa vision d’un autre monde.
Alors j’essaie d’être cohérente et je m’écoute, je l’écoute, j’écoute ce qui vibre autour de nous, dans le jardin du monde.
Ma décision devient simple : je vais voter pour toi Yacine, non pas par défaut, mais convaincue que tu sauras préserver ta détermination et ta droiture là où tu vas.
Que des mecs comme toi, au PS puisse plus encore porter ce souffle nécessaire auprès de ceux qui commencent à gouverner.
Et puis, ne crachons pas dans la soupe. Ce gouvernement, pour qui je n’ai voté qu’au 2ème tour, prend quelques risques et ose des mesures et symboles forts.
Retroussons nos manches, avançons, bataillons.
Christelle François
Artiste