Interpellation de l’ASSOL et débat à l’Agora hier soir
Hier soir, l’ASSOL organisait un débat sur la situation des chômeurs et des précaires. Ils avaient convier différents intervenants mais aussi les candidats à l’élection législative. Seul candidat présent, j’ai été heureux de participer à ces échanges riches et finalement optimistes.
Au delà du constat nous avons échangé sur les solutions à apporter, à la fois dans l’urgence pour répondre aux situation de très grande précarité mais aussi sur le moyen terme pour reprendre la marche de la création d’emplois et que l’on arrête, enfin, de parler de chômage de masse.
L’ASSOl a également fait la démarche d’envoyer un questionnaire (Questions aux Candidats) aux différents candidats, voici mes réponses :
Entrepreneur social depuis 15 ans j’insère les publics souvent les plus en marge de l’emploi, ce que j’appelle parfois « les cassés de la vie ».
Notre pays dénombre 1 million de chômeurs en plus par rapport à 2007, soit une augmentation de 30%. Le chômage touche particulièrement notre jeunesse avec 23% des moins de 24 ans, en 2011, qui sont dans cette situation précaire.
Pour relancer l’emploi, le parlement devra légiférer sur la fiscalité pour soutenir les entreprises qui favorisent les emplois en CDI. En tant que législateurs, je veillerai à proposer une loi qui durcira les sanctions pour les entreprises qui abusent des CDD et du travail à temps partiel.
Concernant la revalorisation des minima sociaux, nous devons commencer par augmenter le SMIC. Il est normal que le SMIC soit indexé sur la croissance. Tout le monde peu comprendre aisément que la croissance soit redistribuée à ceux qui la créent.
La lutte contre la pauvreté sera l’une des mes procurations principales, si les Nanterriens et les Suresnois me choisissent comme député.
Cette lutte contre la précarité passera nécessairement par une refonte de Pôle Emploi à travers la construction d’une grande maison de l’emploi aux missions complémentaires. Ainsi, à chaque agent de Pôle Emploi sera attribuée une mission spécifique.
Améliorer la quotidien des français qui vivent dans la précarité passera par une renégociation avec les partenaires de sociaux de la reforme des retraites. Revenir à la retraite de 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler jeune et qui ont les 41 annuités de cotisation, est la réponse que le gouvernement a choisi d’apporter à l’injustice de la reforme précédente.
Je suis favorable à une discussion ouverte relative à la validation de l’ensemble des trimestres pour les personnes les plus précaires de notre pays. De plus redéfinir les critères de pénibilité dans le calcul de l’âge de la retraite me parait une urgence.
Les français ont élu le 6 mai dernier leur nouveau Président de la République François Hollande. Demain vous aurez à vous prononcer sur la majorité politique que vous voulez lui donner. C’est dans ce processus de changement que ma candidature est un acte militant pour la défense des droits sociaux.